Stage des 18 et 19 mars
Personne
qui traduit, exprime, représente de telle ou telle façon une œuvre
artistique.
Le
premier stage du cycle, à partir
du
poids et de l'élan, nous as permis de construire une partition
physique à la fois rythmée et organique, pleine de plaisir.
Nous
avons continué nos recherches avec toujours ce désir de ne pas
plaquer un compte et une durée à nos mouvements. Mais plutôt,
partir de l'intériorité de nos sensations et de leur musicalité et
trouver les relations et les coupures avec l'univers sonore
extérieur, à l'écoute de soi et de l'autre.
La
dernière session de danse a puisé dans l'imaginaire lié à la
terre, l'eau, l'air ou le feu afin d'affiner et d'approfondir les
énergies et qualités du mouvement. Toujours dans la recherche et
l'interrogation de la relation entre rythmes extérieurs et
intérieurs, et le développement du goût de nos mouvements.
C'est
l'essence même de la créativité de pratiquer l'interprétation à
travers les transpositions infinies de nos émotions croisées à nos
cellules et à notre culture, et cela dans l'improvisation autant que
la composition.
Je
vous propose cette fois l'appropriation d'une partition musicale :
créer
sa propre relation entre danse et musique à travers l’œuvre de
Franz Schubert « La jeune fille et la mort » quatuor n°14
« Vouloir
comprendre Schubert, son lyrisme si particulier, mélange de candeur
et de visions sombres, c'est commencer par s'immerger dans son
univers matriciel : le lied romantique.
Schubert donnera ce conseil : « A écouter en hiver, mais dans mes lieder, le printemps avec toutes ses fleurs est déjà présent ».
Cette dualité entre cendres et braises imprègne le monde poétique dans lequel Schubert vivait sa vraie vie. » Gil Pressnitzer
Schubert donnera ce conseil : « A écouter en hiver, mais dans mes lieder, le printemps avec toutes ses fleurs est déjà présent ».
Cette dualité entre cendres et braises imprègne le monde poétique dans lequel Schubert vivait sa vraie vie. » Gil Pressnitzer
Et
toujours :
Plonger
dans le poids du corps détendu et y découvrir de l'espace.
Libérer
le centre par les appuis pour trouver l'espace extérieur en
compagnie de son espace intérieur.
Se
laisser porter , entraîner, essorer par des rythmes musicaux, les
laisser vibrer dans le silence.
Entre
laisser-faire et élaborations de partitions physiques, un week-end
de danse profonde et joyeuse !
« Comme
dans la musique contemporaine, la danse du même nom a pris ses
distances avec
la régularité à l'intérieur du cadre rythmique.
Depuis
les travaux des pionniers de la danse moderne, elle s'est affranchie
du rapport de dépendance qu'elle entretenait autrefois avec la
musique.
Il
est aujourd'hui fréquent que des artistes créent une chorégraphie
dans le silence, la création musicale intervenant ensuite. En fait,
ce «divorce» entre musique et danse a fait naître toute une
richesse de possibilités de lien entre les deux : accord partagé,
distance-rapprochement, l'une avant l'autre, l'autre suivant l'une,
création simultanée, divergences et retrouvailles rythmiques, etc...
Ce
sont aujourd'hui de libres partenaires.
Le
rythme d'une danse naît de la qualité des mouvements, de leur
énergie, de leur suspension, de leur silence et de leur rapport à
l'espace en tant que durée... comme dans la peinture... » AMC
Dates :
- Les 18 et 19 mars 2017
Horaires :
- Samedi 18 de 14h à 18h, dimanche 19 de 9h à 13h
Tarifs :
- 50 euros un week-end
- 30 euros pour le samedi seul
- Adhésion obligatoire à l'association 10 euros pour la saison 2016 - 2017
- Le Pôle Nord - Cie Agence de Voyages Imaginaires - 117 traverse Bovis - 13016 Marseille l'Estaque
Informations :